Circuit des alertes dans les modes d’accueil du jeune enfant : l’Unaf auditionnée
Aurore Bergé, encore ministre des Solidarités et de la Santé, avait confié à Florence Dabin, présidente du département du Maine-et-Loire et de France-Enfance Protégée, une mission portant sur la question de la construction d’un circuit des alertes dans les modes d’accueil du jeune enfant. C'est dans ce cadre que l'Unaf, représentée par Guillemette Leneveu, Directrice Générale, accompagnée de Patricia Humann, coordonnatrice du pôle "Ecole - Petite enfance - Jeunesse" avait été auditionnée le 19 décembre dernier, par Violaine Blain, Directrice générale adjointe, de France Enfance Protégée. Différents éléments avaient pu être abordés :
Aurore Bergé, encore ministre des Solidarités et de la Santé, avait confié à Florence Dabin, présidente du département du Maine-et-Loire et de France-Enfance Protégée, une mission portant sur la question de la construction d’un circuit des alertes dans les modes d’accueil du jeune enfant. C’est dans ce cadre que l’Unaf, représentée par Guillemette Leneveu, Directrice Générale, accompagnée de Patricia Humann, coordonnatrice du pôle « Ecole – Petite enfance – Jeunesse » avait été auditionnée le 19 décembre dernier, par Violaine Blain, Directrice générale adjointe, de France Enfance Protégée. Différents éléments avaient pu être abordés :
- La définition de la maltraitance et son application aux modes d’accueil de la petite enfance : négligences, recherche de bénéfices au détriment des enfants, violences …
- Les difficultés, pour les parents, à évaluer les situations de maltraitance alors même que les signes qui doivent alerter ne sont pas forcément clairs, notamment d’après les experts (par exemple un enfant qui pleure le matin avant d’aller en crèche …).
- Le besoin de site internet officiel de référence pour guider les parents comme pour la maltraitance familiale.
- Le taux d’encadrement trop tendu en France dans les EAJE qui ne favorise pas la bientraitance voire comporte un risque en cas d’absence de personnel.
- Le discours public qui valorise parfois outre mesure l’accueil en EAJE au détriment de l’accueil individuel pourtant plus adapté aux tout petits.
- Une surestimation de la qualité de l’accueil en crèche avec une note de satisfaction moyenne des parents très élevé de 8/10 quel que soit le type d’EAJE.
- La solitude des assistante maternelles.
- Des freins globaux face aux signalements par les parents qui peuvent avoir peur des représailles, et qui n’ont temporairement souvent pas d’autres solutions.
- Le rôle majeur des professionnels pour la prévention et le repérage.
- La nécessité de faciliter la réunion d’assistantes maternelles que ce soit dans les relais Petite enfance (RPE) ou dans des associations ou dans des lieux culturels ou sportifs.
- La nécessité de renforcer le lien des parents et des modes d’accueil et de communiquer aux parents le circuit des signalements.
- L’importance du rôle de la PMI qui paraît, pour l’Unaf, être le meilleur acteur auprès de qui faire un signalement, même si la disponibilité des professionnels de la PMI doit être garantie.
- L’importance de multiplier les lieux d’information faite aux parents sur les numéros utiles (PMI).
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